Mettre l’agriculture à la production d’isolant naturel

Alors qu’avec le réchauffement climatique, le milieu agricole se pose des questions sur l’avenir des cultures en France, ne faudrait il pas remplacer par exemple la culture de maïs, que l’on sait gourmand en eau, par des composants de la filière des « Isolants Naturels » ?

Courbepine (27), le 23 juillet 2012 : arrachage du lin et clocher de l’eglise, avec Sebastien Vandermeersch, entrepreneur pour le Teillage de St-Martin, et Thomas Duval (Photo Sebastien Rande / CELC)

La montée en puissance de l’isolation thermique des bâtiments, encouragée par le gouvernement, devrait booster les filières de matériaux qui émettent peu de gaz à effet de serre, comme les « isolants naturels ». Des composants issus de plantes cultivées qui présentent un certain nombres d’atouts : captation de carbone, compostables, disponibles en France à travers tout le territoire et toute l’année, ce qui permet d’assurer une disponibilité locale. Hélène Lenormand, enseignant-chercheur spécialisée en polysaccharides à UniLaSalle, fait le tour de la question dans un article publié initialement sur The Conversation le 9 août 2022.

Le secteur du bâtiment représente 30 % des émissions de CO2 de la France, en prenant en compte la fabrication des matériaux, la construction et l’habitation. Cela en fait un poste clé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est un levier incontournable de cette réduction. La future réglementation en la matière, la « RE2020 », et apporte une évolution majeure en proposant de nouveaux indicateurs pour évaluer les impacts environnementaux du bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie.

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texte terre-net.fr